Faire un prêt personnel : les questions à se poser en amont

Le prêt personnel peut être souscrit en toute liberté. La banque laisse à l’emprunteur le choix de dépenser l’argent octroyé selon ses propres envies. Quel que soit le motif du crédit à la consommation, l’intéressé s’engage sur plusieurs mois, voire des années. C’est une bonne raison de prendre le temps de réfléchir avant de signer le contrat.

Êtes-vous éligible pour souscrire à un prêt personnel ?

Comme tout autre crédit, le prêt personnel exige un certain nombre de conditions. Le candidat au financement doit ainsi se demander s’il les remplit. La première d’entre elles reste la capacité d’endettement. Normalement, il faut que le tiers des revenus fixes soit encore libre pour souscrire à un emprunt. La personne devrait aussi avoir un emploi ou des ressources financières relativement stables pour pouvoir assurer le remboursement. Tout incident de paiement ou un fichage à la banque de France ôte tout espoir de faire un prêt personnel. Il faudra dresser le bilan financier et agir en conséquence. S’il y a encore une ou plusieurs mensualités en cours, il vaut mieux s’abstenir d’en contracter d’autres.

Quel montant emprunter et quelle durée de remboursement ?

Le montant du crédit à souscrire pourra être déterminé sur un simulateur en ligne. L’algorithme calcule la capacité d’endettement de la personne lorsqu’elle saisit les renseignements tels que ses revenus. Par ailleurs, les banques proposent une fourchette pour le prêt personnel. Il commence généralement autour de 1 250 € et excède rarement les 75 000 €. Au-dessus de cette somme, il faut un crédit affecté, c’est-à-dire avec un motif précis tel qu’un achat immobilier, l’acquisition d’une auto ou les études. Dans tous les cas, le montant de l’emprunt dépend du projet qu’il finance. La durée en découle. Les prêts à la consommation peuvent être remboursés sur 1 à 60 mois. Il revient à chacun de décider le temps pendant lequel il souhaite s’engager.

Est-ce que les conditions du banquier vous conviennent ?

En plus d’un revenu stable, le banquier impose aussi un certain nombre de conditions. Le créancier décide unilatéralement du taux d’intérêt. Par contre, l’emprunteur peut comparer les offres et choisir l’établissement avec le TAEG le plus faible. Ce pourcentage inclut déjà les charges relatives au crédit. Il englobe le frais de dossier, la commission et l’assurance emprunteur. Souvent, le créancier laisse au client la liberté de négocier ce dernier élément. D’ailleurs, il n’est pas obligatoire, mais reste fortement recommandé. Il est aussi envisageable de chercher à baisser le nombre de mensualités afin de réduire les intérêts bancaires.

Quelle solution en cas d’incapacité à rembourser ?

Les aléas de la vie peuvent empêcher de payer les mensualités. Il est question d’incident si deux versements successifs n’ont pas pu être honorés. Dans ce cas, c’est au tour de l’assurance de prendre le relais. La compagnie couvre les paiements en retard ainsi que les pénalités engendrées. Elle peut aussi continuer de le faire en cas d’incapacité temporaire ou permanente à travailler. De toutes les manières, il est toujours préférable de trouver un arrangement à l’amiable avec le banquier si un problème tel qu’un chômage économique ou une crise sanitaire se présente. Un rééchelonnement des dettes constitue une option.

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